Conférence et discussion avec Roland Fischer, journaliste scientifique, membre du comité directeur de l’Association suisse du journalisme scientifique
Ces dernières années, les relations entre journalistes et services de communication des hautes écoles ont connu des évolutions marquantes. Tandis que les rédactions doivent composer avec des budgets toujours plus serrés, les hautes écoles, de leur côté, ont augmenté leurs ressources dans le domaine de la communication. A l’ère digitale, la notion de « médias de masse » est en outre devenue très relative et le web offre aux hautes écoles et à leurs chercheurs des espaces de diffusion qui se passent de tout intermédiaire. Certains modèles de financement, comme le soutien d’universités ou de fondations à des médias supposément neutres pour la publication d’actualités scientifiques, illustrent de façon particulièrement frappante ce qui s’apparente à un nouveau rapport de forces. La communication a-t-elle pris le pas sur une information neutre et vérifiée des résultats de recherche ?
Après avoir travaillé pour différents titres de la presse écrite, Roland Fischer est aujourd’hui journaliste freelance. Mandaté à la fois par des médias et des hautes écoles, il est particulièrement bien placé pour dresser un état des lieux des relations entre rédactions et services de communication.